Passer de 0 à 8 employés en pleine crise sanitaire ? C’est la success story de la start-up Give a Day

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« Un virus qui nous oblige à garder nos distances peut également nous rapprocher. »  Bart Wolput, fondateur de Give a Day

La plateforme belge de volontariat Give a Day met des citoyens et des travailleurs désireux de s’investir comme bénévoles en relation avec des associations, des œuvres caritatives, des écoles et des administrations locales. La vague de solidarité inédite engendrée par la crise sanitaire a dopé la croissance de cette start-up sociale : «Nous devenons le Tinder du volontariat!»

 

Le service offert par Give a Day est double. Ceux qui désirent s’investir comme bénévoles peuvent, en fonction de leurs talents et de leurs centres d’intérêt, effectuer des recherches dans une base de données en ligne de postes disponibles et de possibilités au sein de plus de 3000 organisations caritatives et associations. En retour, ces organisations peuvent y placer de petites annonces ciblées pour des fonctions de bénévole.

 

50.000 bénévoles

La plateforme a ouvert ses portes en 2017 sous la forme d’une modeste initiative citoyenne. Aujourd’hui, Give a Day est une start-up en plein essor. Avec la crise sanitaire comme catalyseur. «Un virus qui nous oblige à garder nos distances peut également nous rapprocher», sourit le fondateur, Bart Wolput. «Les premières années, nous avons pu placer quelques centaines de bénévoles. Depuis cette année, le compteur est à 50000!»

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Give a Day développe par ailleurs des plateformes de partage sur mesure à la demande d’administrations locales, d’écoles, d’ONG et d’entreprises qui veulent structurer l’apport de leurs bénévoles. «Une telle plateforme est dotée d’un habillage unique avec un branding et des logos personnalisés, voire d’un back-office complet», indique Bart Wolput. «C’est la principale source de revenus de notre mouvement.»

 

Aide d’urgence

En mars dernier, Bart Wolput a d’emblée compris que la crise sanitaire accroîtrait les besoins de solidarité. C’est pourquoi il a décidé, avec son équipe, d’ouvrir gratuitement Impact Days aux villes et communes.

 

Cette plateforme organise l’aide de secours entre voisins et personnes habitant la région. Une poignée de semaines plus tard, 30000 personnes proposaient leur aide en Belgique, et plusieurs milliers de demandes suivaient. «C’est phénoménal», se réjouit Bart Wolput. «Actuellement, notre plateforme est utilisée par 240 communes belges.»

 

C’est ainsi que Give a Day a accru sa notoriété auprès des administrations locales. Plusieurs communes sont devenues clientes. «Nous avons conclu des partenariats structurels avec certaines d’entre elles en échange d’une cotisation annuelle. Elles bénéficient d’un accès illimité à nos outils pour bénévoles. Une soixantaine de communes ont recours à nos services.»

 

Collaborateurs

Ce travail avec les administrations locales a donné un coup de fouet à Give a Day. L’an dernier, la start-up ne comptait aucun salarié : tous ses collaborateurs étaient bénévoles. Désormais, elle emploie huit personnes. Et grâce au programme Start it @KBC, elle a pris ses quartiers au Beacon à Anvers. Un informaticien supplémentaire a été recruté afin d’affiner le logiciel de la start-up.

«Et nous embaucherons encore cette année», poursuit Bart Wolput. «Le nombre de visites en ligne explose. L’an dernier, nous totalisions 150000 visiteurs; cette année et grâce aux campagnes de solidarité, nous en sommes déjà à 600000.»

 

Outil de gestion: le Manager des Volontaires

Avec Partena Professional, Give a Day a développé un outil de gestion numérique des bénévoles. Une sorte de secrétariat social pour les organisations enregistrées, qui allège les tâches administratives auxquelles sont confrontées depuis des années les organisations et les structures à but non lucratif.

Give a Day vise un objectif de 10 millions de bénévoles placés dans le monde en 2025. Pour l’atteindre, la start-up s’intéresse avant tout à l’Europe. « Nous voulons activer notre plateforme dans les pays voisins dès l’an prochain », conclut Bart Wolput. « Et à partir de 2022, nous comptons nous étendre dans d’autres pays, jusqu’à couvrir le monde entier. Nous voulons devenir la référence internationale pour le volontariat. »

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