Comment gérer l’échec ?

Auteur: Partena Professional (Julie - Coach RH)
Temps de lecture: 5min
Date de publication: 04/04/2019 - 13:16
Dernière mise à jour: 15/11/2019 - 16:26

Mauvaise surprise... mauvais calcul... Mauvais résultats. Que faire en cas d’échec ou de revers ?

Échec ou expérience ?

Même s’ils n’impactent que vous et peu importe la vision que vous en avez, les échecs et les revers font toujours mal. Ils sont d’autant plus décourageants quand ils interviennent après une énième tentative ratée. Mais une chose est sûre : vous ne reculez jamais, vous ne faites qu’avancer. Parce que vous pourrez toujours construire quelque chose sur les « ruines » de cet échec. Et parce que ce sont ces expériences et cette sagesse qu’il vous apporte qui vous rapprocheront du succès.

No rain? No flowers

Aux États-Unis, on considère même que les travailleurs n’ayant jamais rencontré de revers dans leur carrière sont moins compétents que les autres : « If you haven’t failed, you haven’t tried hard enough to succeed. » Les échecs font partie intégrante de la volonté d’entreprendre. Alors, n’ayez pas honte, soyez fier de vous-même. Un échec ? OK, ça fait partie du jeu. Au moins, vous aurez essayé. Bon, ce n’était pas suffisant. Try again. Persévérer, c’est la clé. Parce que celui qui n’ose pas ne gagne jamais.

« Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better. » — Samuel Beckett

Ne vous prenez pas trop au sérieux

Ça ne va pas vous faire plaisir, mais Mark Manson, auteur du livre « L’art subtil de s’en foutre » marque résolument un point lorsqu’il écrit : « Vous n’êtes pas spécial. » Vous n’êtes que l’un des 6 milliards d’individus sur cette Terre qui souhaitent faire ou atteindre quelque chose dans leur vie. Et ce « quelque chose » entraîne des conséquences que vous êtes libre de choisir. Décrocher l’or olympique ? Très bien, mais vous devrez vous entraîner tous les jours. Même lorsque vous n’en avez pas envie. Et oubliez votre petit gin tonic du week-end, car vous devrez suivre un régime strict dont les lendemains de veille ne font absolument pas partie. Ça ne vous tente pas ? Essayez autre chose, trouvez un objectif qui vous convient mieux. Vous doutez de votre équilibre vie privée-vie professionnelle ? Cliquez ici.

Un instantané de votre activité

Cet échec concerne ce que vous faites. Pas ce que vous êtes. Peu importe que vous mettiez tout votre cœur et toute votre âme (ou tout votre argent) dans votre projet. S’il échoue, vous n’en perdez pas votre identité pour autant. Un échec, c’est une expérience ratée. Mais il reste une expérience. En résumé : vous n’êtes pas un échec. Il est essentiel de discerner ce que vous faites (vos tâches professionnelles) de ce que vous êtes. Durant les heures de travail, vous jouez un rôle. Si les choses ne se passent pas comme prévu, c’est ce rôle qui est atteint. Pas vous. C’est un instantané, pas une cicatrice qui vous collera à la peau jusqu’à la fin de votre vie. Chaque jour qui passe vous donne la chance de revoir la manière dont vous agissez ou dont vous gérez les choses.

Prenez le temps de comprendre la raison de votre échec

Il est normal de lâcher (très provisoirement) l’affaire (jusqu’à ce que vous commenciez à vous agacer vous-même). Acceptez vos sentiments et la réalité. Si vous avez besoin d’en parler, confiez-vous à un ami, à un collègue ou à un coach professionnel. Ne refoulez surtout pas ce que vous ressentez. N’attendez pas que quelqu’un vienne vous sauver. Sauvez-vous vous-même. Se plaindre que vous êtes coincé dans une impasse ne vous aidera pas à en sortir. Mais soyez votre propre boussole pour trouver la porte de sortie. En fin de compte, vous êtes le seul capable de donner à cette expérience ou à cet échec la place qui lui revient (éventuellement en discutant de ce sujet avec une tierce personne) et vous êtes le seul à pouvoir en tirer des leçons.

Découvrez comment progresser

Refouler vos sentiments par fierté ou autre ne vous aidera pas à aller de l’avant. Mais évitez l’autre extrême : cela ne sert à rien d’être trop dur envers vous-même et de vous polluer de pensées irrationnelles et négatives. Soyez votre propre pilier, votre propre refuge, votre propre ami. Être honnête envers vous-même, affronter vos sentiments, votre manière d’agir et les faits tels qu’ils se sont effectivement produits, c’est aussi apprendre à mieux vous connaître, faire de la place pour des pensées rationnelles et positives, mais aussi apprendre à mieux assurer vos responsabilités la prochaine fois.

Dans son livre intitulé « Instituut voor briljante mislukkingen » (« Formation avancée pour échouer avec brio »), Paul Iske nous conseille d’ajouter nos échecs à notre curriculum vitae. On peut considérer l’échec comme un point à améliorer. Cette refonte et cette adaptation de votre produit ou de vos services sont essentielles à votre réussite.

Voyez les choses comme elles sont

Parfois, un événement difficile comme un licenciement ou un burn-out (art burn-out) vous apporte le recul dont vous aviez besoin. Il nous permet par exemple de réaliser que nous agissons parfois de manière très étrange, à l’encontre de notre personnalité, de notre nature ou des capacités de notre agenda. Tout comme il n’y a pas de question bête, un échec n’est vraiment un échec que lorsque vous n’en tirez aucun enseignement.

Envie d’en savoir plus ? Découvrez Instituut voor briljante mislukkingen - de Paul Iske.TED.com vous apportera également la consolation et les encouragements dont vous avez besoin. Yes you can ;)

Et vous, comment gérez-vous les échecs et les revers professionnels ?

Articles connexes