Zafara asbl

Rechercher d'autres interviews
Zafara asbl educatrice spécialisée bruxelles
Je conseille vivement à tous les futurs indépendants de se faire accompagner. Personnellement, sans mes coaches Partena Professional, je me serai plantée !  Cécilia Ntelo

Micro-crédit pour macro-coaching

 

Accueillir des enfants sourds et des enfants entendants au sein d’une même structure, tel est le projet de Cécilia Ntelo. Après avoir appris la langue des signes, la jeune femme apprend maintenant les réalités de la vie d’indépendante.

 

Éducatrice de formation, Cécilia Ntelo a eu l’envie de fonder une crèche inclusive, c’est-à-dire un lieu susceptible d’accueillir ensemble tous les enfants, entendants et malentendants. Ce projet a pris la forme d’une asbl, Zafara, et a pu se concrétiser à Laeken en avril 2018. Sa capacité d’accueil est de 16 enfants, dont un tiers d’enfants malentendants.

 

Au départ, c’est la banque de Cécilia qui l’a dirigée vers MicroStart, un organisme qui octroie des micro-crédits. Partenaire de Partena Professional, MicroStart collabore avec Funds for good, une autre structure qui a, non seulement, pris un tiers de la somme demandée à sa charge, mais qui a en outre mis trois coaches à la disposition de la jeune femme : un coach généraliste, un autre spécialisé en comptabilité et gestion, et le troisième dans le marketing.

 

Sans filet

 

« Ces personnes sont toujours disponibles actuellement pour m’aider dans tous les aspects de mon projet », souligne Cécilia, qui conseille vivement à tous les futurs indépendants de se faire accompagner. « Sans ces conseils, je pense que je me serai plantée », avoue-t-elle, repensant notamment à cette prime pour indépendants dont elle n’avait jamais entendu parler. Il s’agit d’un incitant financier de 4000 euros octroyé par Actiris, l'Office régional bruxellois de l'emploi, pendant les 6 premiers mois d’une activité professionnelle indépendante à titre principal en vue de développer son propre emploi.

 

« Je n’étais pas au courant de cette prime, et elle m’a bien aidé durant le démarrage. À présent, je travaille sans filet, si je peux dire. Pour moi, la fin du mois ne représente pas le salaire qui ‘tombe’, puisque je ne suis pas salariée. Si jamais mon projet ne fonctionne pas bien, je me retrouve sans rien. C’est la réalité des indépendants », épingle la jeune femme. A noter qu’elle se renseigne pour l’instant sur les démarches à suivre pour un premier engagement afin de renforcer l’équipe.

Rechercher d'autres interviews